Histoire de la typographie

La typographie tient ses source dans notre histoire très lointaine, en ce sens quʼelle est liée au développement de lʼimprimerie. Depuis le VIe siècle et les premisses de lʼimprimerie en Chine, lʼHumain nʼa eu de cesse de chercher des moyens de pouvoir produire et reproduire des écrits.

La marche était lancée, des centaines dʼannées avant que vous ne lisiez les caractères en police Palatino dʼHermann Zapf sur ce site !

Étymologie : lʼempreinte et lʼécriture

Étymologiquement parlant, la typographie est la contraction du type et de la graphie.

Une manière donc de décrire le fait de laisser une empreinte (type) par lʼécriture (graphie).

Gutenberg et les techniques de lʼimprimerie

Cʼest vers 1440 que Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg (plus couramment nommé Gutenber), un inventeur, forgeron, orfèvre, ingénieur, graveur et monétaire, met au point un ensemble de techniques qui marquent lʼavènement de la typographie.

Parmi ces techniques, on peut citer le mode de fabrication de caractères mobiles en plomb et la presse typographique, son invention majeure.

Gutenberg

La presse typographique mécanique permet, en exerçant une pression sur une feuille de papier placée sur un ensemble de caractères en relief recouverts dʼencre grasse, de produire une impression de textes. La presse permet en outre de répéter lʼopération encore et encore, produisant le nombre souhaité de copies du document.

La mise en page

Une fois lʼimprimerie née et en considérant lʼunivers des possibles quʼelle apporta, dʼautres questions se posèrent : quelle est la bonne manière dʼagencer ces caractères, quelle forme leur donner, et comment mettre en page au mieux les écrits ? Ces questions ont alors pris une importance de plus en plus grande, à mesure que les techniques de base de lʼimpression se démocratisaient.

Lʼimprimerie et la typographie se rejoignent alors, autour du concept de chaîne graphique, ensemble de technique comme la composition des textes, la photogravure, le façonnage , ou encore l’impression.

Les polices et fontes

Au fil des années, de nombreux créateur de caractères ont proposé des variantes de caractères typographiques, bien avant lʼavènement de lʼinformatique et des polices numériques.

Parmi eux, citons notamment :

  • Claude Garamont : Garamond ;
  • John Baskerville : Baskerville ;
  • Roger Excoffon : Mistral ;
  • Adrian Frutiger : Frutiger, Univers ;
  • Herb Lubalin : ITC Avant Garde ;
  • Max Miedinger : Helvetica ;
  • Stanley Morison : Times New Roman ;
  • Aldo Novarese : Eurostile, Elite ;
  • Hermann Zapf : Palatino, Optima, ITC Zapf Dingbats.

Atelier de typographie de Joost Amman, 1568